Moment à deux [PV Ranald]

Plusieurs minutes après l'arriver de Sophia, ce fit au tour de Ran' de se rendre à la clairière. Il était partie un peu plus tard, de peur d'oublié le cadeau qu'il voulait lui donner car la dernière fois il n'y avait maleureusement pensée que lorsqu'elle était partie. Faut dire que Sophia occupait la plus grande place dans son cerveau.

Alors, il arriva à l'aurée de la forêt en tapotant légèrement son manteau de printemps - oui, il faisait de plus en plus chaud - pour voir s'il son présent était bien là et il s'aventura dans le sentier dont le chemin était encore frais dans sa mémoire malgrés que sa faisait un moment qu'il y avait été. Oui, car elle avait du reporté son rendez-vous par obligation.

Ranald avait justement fait attention pour ne pas croiser Ian ces derniers temps car au ton de Sophia, il semblait enrager contre elle et encore plus contre lui. C'était bizarre quand même, un être humain était un être humain, peut-importe le clan. Bref, il chassa une brache devant lui pour ne pas l'avoir dans la figure en même temps que de chasser ses pensées.
Il se demanda si So' allait bien, elle devait être attêré par le rejet de son frère car elle parlait d'elle comme si c'était un de ses bons amis... autrefois...

M'enfin, après plusieurs minutes de marches, il arriva à la clairière, qui était encore magnifique cette fois-ci. On pouvait voir le gazon jaunis qui reprenais un peut de ses couleurs, de nombreux bourgeons dans les arbres, sur le sol... Cet endroit restera toujours marqué dans son coeur...

C'est là qu'il la vit, encore une fois, belle, non plutôt très belle voir magnifique assise sur la table. Ses cheveux dorés, ses yeux en amandes, sa bouche,... tout était beau pour lui... Il s'avança vers elle en souriant.

« Salut ! »

Il s'assit à côté d'elle en la prenant par la taille.

« Tu m'as manqué tu sais ! »

Sophia redressa la tête quand elle l'entendit approcher, une légère brise jouant dans ses cheveux clairs. Il la salua dans un sourire qu'elle lui rendit presque aussitôt. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, cela faisait des jours qu'elle rêvait de le revoir...
Il s'installa avec souplesse à côté d'elle et la prit par la taille. tout en lui soufflant qu'elle lui avait manqué. Rosissant de bonheur elle se tourna à trois quart vers lui et approcha son visage du sien, plongeant ses yeux noisette dans l'eau claire de ses yeux.

"A moi aussi tu m'as manqué..."

Elle lui offrit un large sourire, un de ceux qu'elle avait eut tellement de mal à afficher ces derniers jours. Puis, ne pouvant pas résister plus longtemps elle s'avança encore un peu et l'embrassa doucement en se lovant contre lui. Elle était si bien dans ses bras.
Au bout d'un moment, elle se détacha quand même de lui et quitta ses lèvres pour poser sa tête sur son épaule. Elle avait envie d'oublier l'affreuse semaine qu'elle avait passé...

So' sourit en sentant le léger massage mais se tendit en entendant sa question. Désespérante? Non pas vraiment... Mais c'était une véritable catastrophe... Elle poussa un large soupire et tritura le bas de sa veste, les yeux baisser avant de répondre.

"C'est une véritable catastrophe. J'ai l'impression de ne plus avoir aucun allier au manoir, mis à par ma cousine Anna qui a huit ans!"

Elle soupira à nouveau et fixa son regard dans le vide droit devant elle.

"Rachel nous a entendu parlé Ian et moi, elle est au courant aussi... Elle ne dira rien, elle a trop peur de tomber en disgrâce devant grand-père, et son comportement vis à vis de moi n'a pas vraiment changé puisque nos rapports étaient déjà tendus avant... Pour Ian par contre... Il ne m'adresse plus la parole..."

Elle s'écarta doucement de lui et après lui avoir jeté un regard douloureux, baissa les yeux sur ses mains qu'elle triturait d'un geste nerveux.

"Il m'a dis texto que j'avais brisé sa confiance..."

"Non!"

Elle se tourna vers lui brusquement, faisant ainsi voler ses cheveux autour d'elle.

"Tu n'y es pour rien! C'est Ian qui est borné et qui ne comprend rien à rien... Bon sang, lui non plus ne me dis pas toujours quand il a une fille en tête... D'ailleurs, il se tape ma meilleure amie et ne se donne même pas la peine de me le dire! Et c'est qui qui la ramassera à la petite cuillère quand Monsieur-je-ne-veux-pas-avoir-de-relation-stable l'aura jeté? Moi!"

Elle enrageait contre son frère en repensant à ce qui s'était passé.

"Il m'a dit des choses... J'aurais pu lui foutre mon poing sur la figure à cet imbécile, enfin si je savais pas qu'il me l'aurais rendu à coup sûr..."